Communiqué de presse AMF 05 du 6 février 2014

Jean-Michel ARNAUD : " Le maire reste l'élu préféré de la population, la commune doit donc être respectée !"

«Le maire reste l’élu préféré des Français. 61 % d’entre eux font confiance à leur maire et 62 % à leur conseil municipal », rappelle le président de l’Association desMaires des Hautes-Alpes (AMF05) et ce à quelques semaines des élections municipales et communautaires. "La commune est un échelon résoluement moderne qui sait se réformer. Les maires ont su se fédérer en intercommunalités et mettre en place la mutualisation".

Jean-Michel ARNAUD dénonce aussi toutes les attaques dont font l’objet les communes notamment sur la plan financier, demandant une nouvelle fois que le gouvernement "arrête de charger la barque des dépenses obligatoires" alors qu'il réduit parallèlement les dotations du bloc local "sans compensation". 840 millions d'euros en moins pour 2014 et 4,5 milliards sur 3 ans a rappelé Jean-Michel ARNAUD.

«On supportera la baisse de la dotation globale de fonctionnement parce qu'on est républicain et qu'il faut redresser la barque des déficits publics mais arrêtons de charger la barque des dépenses obligatoires comme celles de l'aménagement des rythmes scolaires ou encore la fin de l’exonération de Tva pour la restauration scolaire et pour celle des EHPAD (établissements hospitaliers pour personnes agées dépendantes) qui devrait passer à 10 % : "c'est insuportable!" affirme-t-il.

Le maire de TALLARD dénonce aussi la perte pour les communes en 2015 du produit de la taxe communale sur la consommation finale d'électricité (TCCFE) transférée "sans concertation" dans le cadre du projet de loi de financement rectificatif 2013 aux syndicats de distribution d'électricité. Une perte évaluée à 400 millions d'euros par an.

Se disant prêts à «travailler à la réforme de la fiscalité locale", les maires n'en dénoncent pas moins selon Jean-Michel ARNAUD aussi le projet du gouvernement "de supprimer 24 taxes à faible rendement", là encore sans qu’ils aient été consultés. Selon l’AMF nationale, la suppression de ces 24 taxes représenterait une perte de recettes de 475 millions d’euros par an pour le bloc comunal. «Nous sommes ouverts à toute réforme fiscale mais nous demandons a minima en contrepartie la garantie des ressources pour nos collectivités locales, les communes doivent donc être respectées" conclut Jean-Michel ARNAUD.